Quelle école catholique pour 2050 ? Davantage d’échanges de savoirs ? Plus de formations ? Développer le vivre-ensemble ? Cette journée de Prospective nationale à la Cité des Sciences, à Paris, a rassemblé ce mercredi 11 janvier quatre cents acteurs de l’Enseignement catholique, qui ont planché toute la journée sur des propositions innovantes pour l’avenir de leur institution.
Marie-Line Dépret, adjointe du directeur diocésain pour le premier degré, Maud Agasse, chargée de projet pour la mise en oeuvre de cette démarche, Rémi Dulieu, chef d’établissement à Jeumont, et Samuel Petit, directeur de la communication, représentaient le diocèse de Cambrai.
Innover, explorer, expérimenter, avec « envie« , comme l’a souligné Philippe Delorme, secrétaire général de l’Enseignement catholique en ouverture de la journée. Ajoutant, avec ce souci du pragmatisme : « Le changement viendra du terrain et nous sommes là pour passer à l’action« .
Changer oui, mais en s’appuyant ce que l’on est, et d’abord, sur le caractère propre de nos établissements. La matinée a été consacrée à un World café où chaque groupe a pu partager sur un thème donné : la communication, le pilotage de projets, leur accompagnement et leur conduite.
Construire un nouveau projet diocésain
L’après-midi, trente-neuf porteurs de projets de domaines différents (pas forcément liés à l’éducation) ont présenté des démarches à succès initiées sur un territoire et qui mériteraient pour certaines d’être déclinées.
Les participants rentrent donc avec des idées concrètes à mettre en place pour appliquer les orientations nationales dans leur diocèse et construire un nouveau projet diocésain. C’est le souhait du directeur diocésain, Christophe Georges.
Dans le diocèse, six observatoires thématiques planchent déjà depuis plusieurs semaines sur cette mise en application. Pour sûr, l’école catholique de demain se dessine avec des idées à foison, toutes teintées d’innovation.