Questions fréquentes

C’est la pierre angulaire de chaque établissement. Le projet éducatif exprime à la fois la source et la visée de l’engagement de ses enseignants, ses personnels et des familles. « La finalité d’une école catholique se traduit par son projet éducatif. Chaque école catholique présente donc un visage singulier. » (article 19 du statut de l’Enseignement catholique). Le projet éducatif donne les repères nécessaires pour penser la relation éducative et pédagogique, l’animation de la communauté éducative et l’organisation de l’établissement. Le projet sert aussi à mobiliser la communauté éducative. « Tous ses membres connaissent les fondements et reconnaissent les visées de l’engagement éducatif de l’école catholique. Ils sont conjointement et librement associés au même projet éducatif » (article 34, statut de l’Enseignement catholique). C’est bien d’ailleurs cette communauté qui élabore le projet, sous l’impulsion du chef d’établissement et avec l’accompagnement de l’autorité de tutelle. Le projet éducatif de chaque école doit tenir compte de la diversité des situations, des histoires collectives et des cultures, des besoins et des charismes, en particulier ceux des fondateurs et fondatrices, et de son appartenance à une Église locale, c’est-à-dire un diocèse.

1. Une école attachée à la dignité de la personne

C’est un lieu de « transmission systématique et critique de la culture en vue de la formation intégrale de la personne » (art. 37 du Statut de l’Enseignement catholique).  Au nom de l’Évangile, l’école catholique est attachée à la liberté des consciences, à l’écoute des croyances dans leur diversité et accueillante aux différents parcours personnels. C’est pourquoi elle permet à chacun, au sein d’une communauté, de grandir en humanité, en répondant librement à sa vocation.

2. Une école particulièrement attentive aux pauvres et aux faibles

L’école catholique est une école pour tous. Elle porte une attention plus particulière à toutes les formes de pauvreté. « Née du désir d’offrir à tous, surtout aux plus pauvres et aux marginaux, la possibilité d’une instruction, d’un début de travail et d’une formation humaine et chrétienne, elle doit pouvoir trouver dans le contexte des anciennes et nouvelles pauvretés cette synthèse originale de passion et d’amour éducatif, expression de l’amour du Christ pour les pauvres, les petits, pour toutes les multitudes à la recherche de la vérité » [art 38 du Statut de l’Enseignement catholique]. Cette attention aux pauvres, aux faibles et aux petits commande à l’école catholique, dans l’ensemble de ses composantes, une générosité effective et une inventivité pédagogique constante.

3. Une école au service du projet de Dieu

L’école catholique est au service de tous en s’inscrivant résolument dans le projet de Dieu qui, depuis la création du monde, appelle l’humanité entière à l’amour dans la liberté et la vérité, dont la beauté est le sceau. L’Église poursuit l’œuvre du Seigneur par l’annonce de la Bonne Nouvelle, Jésus-Christ lui-même. C’est dans cette Église que s’inscrit et se comprend l’école catholique : la préoccupation éducative qu’elle porte, et avec elle le souci de la proposition et de l’annonce de la foi, est celle de l’ensemble de la communauté ecclésiale, dans laquelle elle trouve force et soutien.

4. Une école qui fait grandir dans la vérité de l’amour

Par l’ensemble de ce qui la constitue, l’école catholique est au service de la dignité humaine et de la cohésion de la société. Elle contribue largement « à humaniser toujours plus la famille des hommes et son histoire » [art 42. du Statut de l’Enseignement catholique]. L’école catholique est ainsi une invitation permanente, adressée à ses acteurs et à la société entière, à vivre dans la vérité de l’amour.

Non. Les établissements catholiques participent au service public d’éducation via le contrat d’association signé avec l’Etat et s’engagent à mettre en œuvre les programmes de l’Éducation Nationale.

Oui, dans notre réseau, ce sont les familles qui font la démarche d’inscrire leur enfant dans l’établissement sur la base de leur adhésion au projet éducatif chrétien qui leur est présenté.

Dans le cadre du contrat d’association signé par les chefs d’établissement avec l’Etat, celui-ci s’engage à verser une contribution pour permettre d’assurer le service d’enseignement et d’éducation. Les contributions des familles servent à financer :

• Les dépenses liées au projet pastoral.
• Les dépenses d’entretien, de rénovation et de construction des bâtiments scolaires.

Les écoles privées couvrent tous les niveaux, de la maternelle aux études supérieures. Les formations proposées sont très variées pour répondre aux demandes des familles et des jeunes.

• Ecoles, Collèges, Lycées enseignement général, technologique, professionnel et agricole
• CAP, BEP, Bac professionnels ou technologiques…
• Formations supérieures (Classes préparatoires aux grandes écoles, BTS, licences Pro…)

Par choix pastoral, l’école catholique est ouverte à tous, sans aucune forme de discriminalité [art. 10 du Statut de l’Enseignement catholique]. Une école inclusive est un établissement qui facilite la scolarisation des élèves en difficulté et/ou présentant un handicap, en lui permettant de bénéficier d’une éducation de qualité. Le diocèse de Cambrai compte 26 Ulis (9 écoles – 10 collèges – 7 lycées) et une SEGPA (Section d’enseignement général et professionnel adapté), ainsi que 24 enseignants spécialisés intervenant dans plus de 50 écoles en Regroupement d’adaptation (RA) pour aider les enseignants dans leur accompagnement pédagogique des élèves en difficultés d’apprentissage et d’adaptation aux exigences scolaires. Le diocèse de Cambrai s’organise également autour de 6 PIAL (Pôles inclusifs d’accompagnement localisé) au sein desquels une équipe d’enseignants référents et de chefs d’établissement favorise la coordination des ressources au plus près des élèves en situation de handicap (les aides humaines, pédagogiques, éducatives, et à terme, thérapeutiques). C’est également une équipe de 4 maîtres Accompagnateurs Pédagogiques Ecole Inclusive qui sillonnent l’ensemble du Territoire pour accompagner les équipes enseignantes, AESH (accompagnants d’élèves en situation de handicap) 1er et 2nd degrés, ainsi que des laboratoires pédagogiques de recherche.

L’Organisme de Gestion de L’Enseignement Catholique (OGEC) a la responsabilité de la gestion économique, financière et sociale d’un ou plusieurs établissements. Il l’exerce conformément aux projets de l’école, aux orientations de l’autorité de tutelle et aux textes internes à l’Enseignement catholique. Il contribue à assurer la mise en œuvre matérielle du projet éducatif. Il est l’employeur des personnels de droit privé. L’action de ses gestionnaires est référée à l’Évangile et met en œuvre les principes de la pensée sociale de l’Église. Les administrateurs de l’organisme de gestion, membres à part entière de la communauté éducative, exercent leurs fonctions de manière désintéressée et pour un temps déterminé ; ils sont au service de l’œuvre éducative confiée à l’école catholique. L’organisme reconnaît l’autorité de l’évêque du lieu, de la tutelle, du directeur diocésain, délégué épiscopal à l’Enseignement catholique ; cette reconnaissance figure explicitement dans ses statuts.

Le CODIEC détermine la politique de l’enseignement catholique du diocèse :

– en choisissant les voies et moyens de la mise en œuvre des orientations diocésaines

– en articulant les priorités diocésaines avec celles de la région

– en inscrivant les choix retenus dans les perspectives plus larges du national (art. 307 du statut de l’Enseignement catholique).

Il a compétence pour assurer la cohérence des orientations dans un diocèse et y appliquer des orientations nationales.  Également pour l’évolution de la carte des établissements et des formations, l’installation des réseaux d’établissements, le suivi des financements publics et privés des établissements, la politique immobilière et la  formation des personnes.

Présidé par l’archevêque (art. 311 du statut de l’Enseignement catholique), il est composé de membres de droit [l’évêque, le directeur diocésain et le cas échéant, le ou les directeur(s) adjoint(s)], de membres titulaires issus de 6 collèges [les tutelles, les établissements (OGEC, chefs d’établissements), les organismes nationaux (FORMIRIS, UGSEL, …), la communauté professionnelle (professeurs, personnels), les parents, les formateurs et animateurs/trices en pastorale].

Avec environ 977 000 adhérents en France, l’APEL (Association de parents d’élèves de l’enseignement libre) est la plus importante association nationale de parents d’élèves. C’est également la seule association de parents d’élèves reconnue dans le Statut de l’Enseignement catholique.

L’APEL est présente dans :

• 6500 établissements
• 5000 écoles
• 1600 collèges
• 1100 lycées.

Les APEL ont été créées il y a plus de 80 ans par des parents d’élèves désireux d’être associés à la vie des établissements scolaires de leurs enfants.
Chaque jour, ce sont des milliers de bénévoles qui collaborent activement aux projets éducatifs des établissements.

Les APEL agissent et s’impliquent dans la vie des établissements scolaires. Elles ont la responsabilité de représenter les parents, au sein des établissements comme auprès des responsables de l’Institution scolaire et des pouvoirs publics.

Elles accompagnent également les parents dans leur tâche éducative au travers des différents services qu’elle leur offre : le Service d’information et de conseil aux familles, le magazine Famille & éducation, le site www.apel.fr, la plateforme téléphonique Apel Service. Fortes de l’expérience des parents, les Apel participent au débat éducatif, que ce soit sous forme de conférence-débat dans un établissement, de colloques dans les régions, de congrès nationaux, ou de prises de position publiques sur un projet de réforme. Enfin, les APPEL continuent à défendre la liberté d’enseignement et du choix de l’école.